Protéger son audition

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Malgré que nous soyons tous différents au sujet de notre audition, nous sommes tous concernés par des troubles auditifs potentiels, quel que soit l’âge et l’atteinte auditive.

Mis à jour le 01/03/2022

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PROTÉGER SON AUDITION

Nos oreilles ont un rôle d’audition et d’équilibre, elles sont donc essentielles au quotidien. Les bruits et la musique, selon un volume plus ou moins élevé, qui nous entourent sont autant d’expositions qui peuvent avoir un impact sur notre santé auditive. Nous allons évoquer ici plusieurs moyens de préventions liés à la protection duson capital auditif, pour espérer en profiter tout au long de sa vie.   

LE DÉPISTAGE ENTRE DANS LE CADRE DE LA PRÉVENTION, QUI AGIT À TROIS NIVEAUX

La prévention primaire vise à réduire les possibles sources de dégradation auditive. Ce sont toutes les pertes auditives qui pourront être évitées grâce aux petits gestes du quotidien. La secondaire représente les dépistages des atteintes auditives, si possible avant l’apparition de symptômes. Ce bilan de santé auditif est devenu obligatoire dès la naissance depuis l’arrêté du 3 novembre 2014. Quant à la tertiaire, son but est de limiter les conséquences médico-sociales d’une surdité installée, avec par exemple un appareillage auditif, un implant cochléaire, un implant à ancrage osseux ou encore un implant de l’oreille moyenne.  

Nous ne sommes pas tous égaux face aux agressions auditives. Les bruits forts et soudains (coups de feu, klaxons…), aussi appelés bruits impulsionnels, abîment les cellules de l’oreille interne, responsables de transformer le son en signal électrique pour le cerveau. Ces nuisances peuvent entraîner des traumatismes sonores aigus pouvant entraîner une perte définitive d’audition.  
Il en est de même pour les bruits environnementaux jugés supportables (automobiles, travaux…), aussi appelés bruits continus. Ils altèrent les cellules ciliées : elles se situent sur la cochlée, dans l’oreille interne, et forment l’organe de Corti. Ces cellules captent les vibrations sonores, les transmettent au cerveau via le nerf auditif, en les transformant au préalable en signaux électriques. On parle alors de “vieillissement” de l’audition car elles ne se régénèrent pas chez l’Homme, à l’inverse de certains reptiles ou oiseaux, d’où l’importance de les protéger.  

ADOPTER LES BONS COMPORTEMENTS POUR PRÉVENIR LES TRAUMATISMES SONORES

Pour protéger et prendre soin de son audition le plus longtemps possible, des systèmes, comportements et réglementations sont à adopter : 

  • Le bruit moyen dans un restaurant est souvent précisé par les utilisateurs de sites comme TripAdvisor.
  • Des mesures de bruit sont effectuées dans les écoles à proximité des grandes voies de circulation, ainsi que dans les usines où est également contrôlé le temps d’exposition des ouvriers au bruit.
  • Certains décrets limitent le niveau de bruit des motos, des boîtes de nuit (95 dB), des concerts de musique (102 dB), ainsi que des lecteurs MP3 (100 dB). Cependant, ces limitations ne sont pas suffisantes, étant donné que le seuil d’endommagement de l’ouïe commence dès 80 dB.
  • Faire des pauses sonores fréquentes en cas d’exposition à des sons élevés, en s’éloignant de leur source, pendant plusieurs minutes.
  • Porter des bouchons d’oreille qui atténuent l’intensité du son sans le déformer.
  • Pour les sportifs, il existe quelques activités à pratiquer avec modération en cas de fragilité auditive, à savoir : la plongée, le ski, l’alpinisme et le parachutisme. En effet, ce sont des sports où le tympan est soumis à des variations de pression.
  • Enfin, il existe une liste de médicaments ototoxiques (qui endommagent l’ouïe) à éviter : les antibiotiques de la famille des aminosides, l’aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la quinine, certains diurétiques, …

Notre vidéo ci-dessous explique comment protéger son audition quotidiennement, lors d'une journée type au travail !